Pollution de l’air dans nos maisons 1

Catégories : Ecologie

C’est dans l’air du temps, on parle beaucoup de pollution. N’y aurait-il qu’à la campagne que l'on ne trouve pas l'air pollué de la ville ! Et dans nos chambres, appartements, maisons ? 

Parce que l’air de nos logements peut être toxique ?

Petit exercice : regardez ce qui se trouve chez vous, et faites l’inventaire :

Mobilier, décoration, petits objets du quotidien, linge, etc. Notez tout. Rajoutez aussi les bougies aux senteurs exotiques, vos souvenirs rapportés de vos vacances d’ailleurs, les tableaux aux murs. Notez bien. Puis les cosmétiques pour vous rendre plus « sortables », les produits d’entretien qui rendent la maison plus clean, etc, etc, etc. La liste devient longue.

On imagine la pollution de l’air à l’extérieur des maisons, à cause des voitures et de tout ce que l’on connaît sur ce sujet. Mais les études de toxicologie nous prouvent que l’air intérieur peut être de 5 à 10 fois supérieur à la pollution extérieure.

Il existe plusieurs sources d’apport de pollution dans nos intérieurs :

  • l’air extérieur qui rentre dans la maison
  • les matériaux de construction et le mobilier
  • mais également notre vie quotidienne, à l’intérieur de chez nous. Pour n’en citer que quelques-unes : fumer, bricoler, nettoyer, décorer, habiter, meubler, dormir...

Nous respirons tous, tous les jours, des COV (Composés Organiques Volatiles) sans en avoir conscience !

Qu’est-ce qu’un COV - Composé Organique Volatile ?

Le vocable COV recouvre une grande variété de substances chimiques ayant pour point commun d’être des composés du carbone et d’être volatils à température ambiante. Les COV se retrouvent aujourd’hui très couramment dans nos maisons. Du parquet aux meubles de cuisine en aggloméré, tapis, canapé douillet, peintures, papiers peints, en passant par la vaisselle, les verres, les cosmétiques. Du sol au plafond, ils sont partout : formaldéhyde, toluène, terpènes, siloxanes, isopropanol etc. pour n’en citer que quelques-uns.

Autant de noms inconnus avant de les croiser. Et il en arrive tous les ans de nouveaux sur le marché. Pour certains d’entre nous, cette macération permanente n’est pas sans conséquence.

Les COV sont inodores - invisibles et incolores, ils sont sournois.

L’un ou l’autre de ces COV pris séparément, n’est probablement pas plus dangereux que cela. Ce n’est pas de la pollution visible dont il faut se méfier, mais des cocktails de pollution. Et cette pollution-là, c’est celle que l’on ne voit pas !

Quelques exemples de COV :

-Siloxane ou diméthicone dans les cosmétiques,

-Isopropanol et éthanol dans les produits d’entretien, vaporisateurs d’ambiance, bougies parfumées,

-Aldéhydes qui signalent la combustion de cigarettes ou d’encens.

-Attention aux huiles essentielles qui libèrent des terpènes.

Et tant d’autres, comme les phtalates, formaldéhydes, etc

 

Une découverte : les « retardateurs de feu ou les retardateurs de flamme ».

Gros pollueurs à l’intérieur de chez nous !

Des études récentes ont également permis d’analyser les poussières domestiques (à partir de sacs aspirateurs par exemple). Elles mettent en lumière la présence de perturbateurs endocriniens dans nos maisons. Ces poussières viennent, entre-autre, des substances qui protègent contre le feu, appelées communément « retardateurs de flammes ». On les retrouve dans les mousses (chimiques) de nos canapés, matelas, coussins, rideaux synthétiques, jouets, doudous et autres, mais également dans le matériel électronique, télévision-ordinateur etc. Oups, ça on n’y avait pas pensé. On aime tellement notre portable que l’on dormirait avec !.

D’ailleurs c’est simple : si on met un produit « retardateur de feu » c’est parce que l’objet en question est très facilement inflammable. Comme… tout ce qui est un dérivé de … pétrole : canapés en mousse, coussins déco, rideaux, etc. Tout ce qui sera à base de pétrole est donc, par nature, facilement inflammable. Nos ordinateurs, téléphones portables, box, km de câbles et rallonges compris.

A trop vouloir bien-faire (« retarder le feu » par exemple) on finit par faire pire.

Mais alors comment faire ? Il y a des solutions, et elles existent déjà.

allez voir le chapitre 2 pour les solutions.

 

Si vous souhaitez en savoir plus sur le sujet, voici les liens (en gras) vers des études ou des documentaires

  • Les huiles essentielles
  • c'est quoi un retardateur de flammes
  • Mesure de la concentration aérienne de COV terpéniques
  • pollution intérieure 10 composés toxiques
  • c'est quoi le formaldéhyde
  • étude de Gabriele Wortman sur l'absorbsion des formadéhydes par la laine
  • c’est quoi le polyuréthane 
  • Emission A bon entendeur du 20 février 2018
  • Laboratoire d'analyse et de dosage des Siloxanes. 
  • Pourquoi et comment bouter les siloxanes hors de votre salle de bain
  • Fondation Internationale sur la micro-toxcicité la FIMT  (ca n’arrive pas qu’aux autres !)
  • et dans nos cuisines
  • et dans l’intérieur des voitures