Lorsque nous avons compris que quelque chose manquait de sens dans notre monde, nous avons décidé de changer de cap. Nous nous sommes mis en route pour créer notre entreprise. Douce folie que de vouloir larguer les amarres et laisser voguer la galère.
Quelle galère ! mot devenu tellement familier qu’il veut tout et rien dire à la fois.
Nous pourrions ici vous parler de la galère des salariés, dans les entreprises qui ne les respectent pas. OU de la galère de l’employeur qui ne sait pas, ou ne peut pas expliquer ses contraintes, ses charges, ou ses angoisses de calendrier vide, ou trop plein, à ses salariés. La responsabilité sociale, on en parle tous les jours. Les réseaux sociaux regorgent d’articles à ce sujet.
Tout le monde y est dans cette galère. Et chacun a une bonne raison d’y être.
Nous préférons vous parler de bienveillance, de positivisme, de gentillesse. Pas de souffrance ou de méchanceté. Le monde s’en charge déjà tout seul.
Europe et Nature sélectionne avec beaucoup de soins ses fournisseurs et fabricants. Nous sollicitons systématiquement une visite chez eux, dans leur milieu professionnel avec leurs salariés. Lorsque l’on travaille à proximité c’est évidemment plus facile. L’accueil qui nous est réservé lors de notre visite reflète immédiatement ce qui se passe à l’intérieur. On apprend vite…
Petites anecdotes concernant nos visites :
Nous arrivons dans un endroit un peu isolé, qui pourrait faire peur au premier abord. Un ouvrier en plein travail s’arrête, nous accueille chaleureusement. Nous demande ce que nous cherchons. Nous expliquons en 2 mots l’objectif de notre visite. Il laisse tout en plan, nous accompagne auprès du patron. Après une visite des locaux, nous sommes conviés à la pause-café avec le personnel. Ce sont eux, les salariés, qui spontanément nous parlent de leurs conditions de travail. Devant le patron. Tout est transparent.
Parfois nous ne faisons que croiser les employés, lors de visite au pas de charge, due à la taille des locaux. Mais nous croisons leurs regards. Ils ont le temps de répondre à nos salutations, ou pas.
Il nous est arrivé d’avoir de drôles de réponses lorsque nous demandons la possibilité de visiter l’entreprise : pourquoi vous faites cela ou quel intérêt vous avez à faire cela ? ça va être difficile ? Il faut que je demande si c’est possible. Etc. Chez Europe et Nature, nous privilégions ceux qui nous ouvrent leurs portes.
Lorsque nous parlons d’entreprises de proximité, nous avons un avantage : nous parlons tous le même langage.
Il est difficile de visiter des usines à l’autre bout de la planète, et d’en comprendre le fonctionnement et la culture en une semaine de temps. Jean-Philippe, qui a visité beaucoup d’usines en Asie dans le passé, peut vous en parler. Le gigantisme des lieux ne permet pas de rencontre de proximité.
Par choix, nous privilégions les plus petites entreprises, celles aux tailles humaines, où le contact existe encore, et ça fait du bien !
PS : ce matin, j’ai ouvert mon ordinateur et j’ai trouvé un écho magnifique à la bienveillance. Je ne peux m’empêcher de vous mettre le lien ici. Nous sommes déjà tellement nombreux à penser positivement. On va y arriver.