Habiter au naturel

Catégories : Ecologie

LE CONSTAT 

Aujourd’hui le changement climatique et l’écologie, le développement durable et la protection de la nature font partie de quasi toutes les discussions. L’alimentation bio et les cosmétiques bio font énormément de buzz sur les réseaux sociaux. Et tant mieux.

On connaît déjà bien le mouvement « SLOW ». Slow, suivi d’un domaine précis : slowlife, slowcosmétique, slowfashion, slowmusique, slowtourisme et j’en passe. Même si cela ne suffit pas encore pour inverser la courbe, c’est déjà mieux que rien.

Mais je ne connais pas d’endroits où l’on parle de slow-home ou d’habitat-slow pour parler de son slow-intérieur. Or il est grand temps de s’intéresser aussi à son mobilier, sa déco. Les objets de notre quotidien : vaisselle, literie, meubles etc. Combien sommes-nous à pouvoir décrire exactement ce qui se trouve chez nous ? Connaissons-nous l’origine des matières qui font notre lit ? De quelles matières sont notre couette et housse de couette ? Comment et avec quoi ont-t-elles été fabriquées ? Et la vaisselle ? les verres ? la déco ? Oui, il est temps de s’en inquiéter, autant que de son alimentation, de son maquillage, ou de ses vêtements.

On sait que l’intérieur des maisons ou des appartements est très pollué par les matières et les produits que nous y entreposons. Formaldéhydes, phtalates, arsenic, plomb, cadmium, etc, ne sont que quelques-unes des substances dont nous entendons régulièrement parler. Substances volatiles, inodores, incolores, invisibles… mais parfois franchement sournoises.

1 + 1 + 1 + 1 + 1 + …. = BEAUCOUP

Un produit chimique isolé, n’est pas forcément dangereux en soi. Mais la pollution ambiante, les multitudes de produits en tous genres, utilisés pour tout et rien, finissent par faire un cocktail de chimie que nous ingurgitons à longueur de journée, à notre insu. IL FAUT STOPPER CELA !

Si nous avons créé Europe & Nature, c’est parce que Jean Philippe dans le cadre de son travail, avait été confronté il y a une dizaine d’années, au drame du DMF (diméthylfumarate), un produit chimique aux propriétés antifongiques, vaporisé sur les canapés par quelque fabricant peu scrupuleux.  

Petite explication : pour arriver en Europe dans de bonnes conditions, il faut éviter les moisissures (les marchandises des conteneurs voyagent 5-7 semaines en vase clos, dont quelques bonnes semaines sous toutes les températures et par tous les temps… pluie, humidité comprise). Les marchandises sont protégées par de l’antifongique. Il y a les produits connus, certains sont interdits d’autres autorisés. Or ces listes sont établies à partir de produits que l’on connaît ! Quid des produits/substances dont on n’a pas encore le nom sur une liste ? comme le DMF à l’époque ? On parle de canapés, mais il faut aussi parler de toutes les autres marchandises qui transitent également dans ces conteneurs. Y compris les marchandises estampillées bio.

Nous avons beaucoup de chance en Europe d’être protégés comme nous le sommes (et encore, on voit bien qu’il est parfois possible de contourner les lois, et qu’il y a aussi des gens peu scrupuleux près de chez nous).

Heureusement qu’il y a des certifications, des labels. Mais il ne faut pas se voiler la face : un label ou une certification n’est donné que dans la mesure où les substances toxiques « connues et recherchées » correspondent aux critères définis par tel article de loi, ou tel critère de label. On rallonge les listes des substances, au fur et à mesure des scandales, des découvertes. Une substance nocive peut donc se trouver dans un objet, (ou un aliment) même bio, tout simplement parce qu'il est encore inconnu,  ou non encore répertorié. Ce qui fut le cas du DMF il y a quelques années.

 

LES DEFIS D’EUROPE & NATURE - C’EST DE FAIRE LE PLUS NATUREL POSSIBLE !

C’est pourquoi vous ne trouverez pas de bois peint, ni vernis, ni laqué. Le bois pour nos meubles, provient de forêts Européennes, protégées par des labels.

Pas de teintures, ni de colorants dans les textiles.

C’est pourquoi nous privilégions le coton bio et le lin.

Habiter naturel, c’est protéger l’intérieur de sa maison, et par-là même, se protéger soi-même.

Habiter slow c’est revenir à la source, revenir à la nature, c'est aussi redonner du sens à ses choix !